Approfondir
Information, énergie et matière
Le modèle de la Psychonomie est fondé sur la trilogie Information-Energie-Matière.
Il existe deux grandes théories de la physique moderne qui permettent d’expliquer et de prévoir, d’une part le comportement des galaxies et des étoiles, à l’échelle de l’infiniment grand, et d’autre part celui des particules élémentaires, dans le monde étrange de l’infiniment petit. Ces deux piliers de la physique sont la relativité générale d’Einstein et la mécanique quantique. Ces théories énoncent les lois de la matière avec une précision époustouflante : on peut dire qu’elles sont correctes à 100% pour les outils de mesure (très très précis) dont nous disposons actuellement.
Seulement, chose étonnante, ces deux théories sont intrinsèquement incompatibles. Pour l’une, par exemple, l’espace est lisse et continu, alors que pour l’autre l’espace est discontinu et le vide est en ébullition, avec la création spontanée de couples particule/anti-particule qui s’annihilent aussitôt qu’ils sont apparus.
Cette incompatibilité est une manne pour les scientifiques qui recherchent frénétiquement la grande Théorie du Tout qui permettra de réconcilier, ou de joindre les deux piliers de la physique en une théorie unique. Il est certain que le premier qui trouvera cette Théorie du Tout, rentrera dans l’histoire par la grande porte !
Comme les domaines d’application de la relativité générale et de la mécanique quantique sont éloignés, dans la plupart des cas, l’une ou l’autre théorie est utilisée. Les problèmes surgissent lorsque l’on considère un objet de grande masse contenu dans un espace minuscule, comme c’est la cas avec les trous noirs ou l’origine de l’univers tel que le propose la théorie du Big Bang.
Dans leur tentative d’unification, quelques théories ont fait parler d’elles, comme la théorie des cordes, celle des supercordes et la théorie- M.
Une autre, moins connue, avait été proposée par le physicien nucléaire français Jean Charon en 1977 qui s’appelle la théorie de la relativité complexe. Charon y décrit la particule élémentaire comme le point de contact visible d’un micro-univers imaginaire situé “en dehors” de notre univers.
Il ajoute aux quatre dimensions connues (trois d’espace et une de temps) quatre dimensions complexes (au sens mathématique du terme) en miroir des précédentes. “La Relativité complexe peut donc être considérée comme […] une théorie à quatre dimensions toutes complexes.” (Jean Charon, La Relativité complexe, p.24)